Antihistaminiques H1
Risques principaux
Anciens antihistaminiques et méquitazine : sédation et convulsions.
Points essentiels
La gravité de l'intoxication dépend du type d'antihistaminique.
Les anciens antihistaminiques cumulent un effet sédatif et un effet anticholinergique. Les nouveaux antihistaminiques sont le plus souvent dépourvus de ces effets et ont une durée d'action prolongée.
- Anciens antihistaminiques et méquitazine
- Cétirizine, lévocétirizine, loratadine, desloratadine
- Risques sédatif et anticholinergique seulement lors de surdosage important
- Dimenhydrate
- Effet antihistaminique + toxicité analogue à la théophylline
- Lavage gastrique : à discuter au cas par cas
- L'intérêt clinique du charbon activé n'a pas été formellement démontré. Son administration en dose unique (50 g pour les adultes, 1 g/Kg pour les enfants) doit être précoce, au mieux dans l'heure qui suit l'ingestion
- Traitement des convulsions
- Hyperthermie
- Pas d'antipyrétique
- Enveloppement froid
- Agitation : benzodiazépines
- Troubles de la conduction
SAMU 38 - Toxicologie Clinique - CHU de Grenoble
Dernière révision : Novembre 2012